Balise de détresse : tous les conseils pour bien s’équiper

Balise de détresse : tous les conseils pour bien s’équiper
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Balise de détresse : tous les conseils pour bien s’équiper

Individuelles ou fixes, les balises de détresse font partie des équipements indispensables sur un bateau. Elles servent, en cas d’urgence, à déclencher les services de recherche et de sauvetage. De nombreux modèles sont proposés pour répondre aux besoins de navigation. Il est temps d'examiner les différents types et systèmes pour mieux choisir votre balise de détresse.

Les différents types de balises et de systèmes

En matière de sécurité en mer, plusieurs balises de détresse s’offrent à vous : Les balises EPIRB, les balises PLB, les balises SPOT ou encore les balises MOB. Voici les principales caractéristiques de ces équipements de sécurité.

 Avant toute chose, une balise de détresse ne sera fonctionnelle qu’à partir du moment où un numéro MMSI lui sera attribué ou bien, pour les balises PLB, si elles sont enregistrées sous un nom personnel.

Les balises de détresse compatibles avec le système Cospas-Sarsat

Il existe deux types de balises compatibles avec le système Cospas-Sarsat : la balise de détresse EPIRB destinée au sauvetage en mer et la balise PLB utilisée plutôt comme balise personnelle. 

 

Qu’est-ce que le système Cospas-Sarsat

Cospas-Sarsat est un réseau mondial de satellites développé par l’ex-URSS, les États-Unis, le Canada et la France dans les années 1980. Il récolte des informations d’alerte et de localisation émises par les radiobalises de détresse sur la fréquence 406,0 MHz. Transmises ensuite à des stations de réception au sol, elles sont indispensables à la mise en place d’opérations de recherche et de sauvetage. 

Le système Cospas-Sarsat regroupe aujourd’hui 45 pays. Il a permis de secourir environ 1500 personnes chaque année dans les domaines maritime, aéronautique et terrestre. Deux types de balises utilisent le réseau de satellites du système Cospas-Sarsat : les balises EPIRB et PLB.

Le système COSPAS-SARSAT comprend trois types de balise détresse :

  • Balise Maritimes : en anglais EPIRB (Emergency Position Indication Radio Beacons)

  • Aéronautiques : ELTs (Emergency Locator Transmitters)

  • Balise Personnelles : PLBs (Personal Locator Beacons)

Pour ce qui est du domaine maritime, on utilisera un type de balise de détresse principalement , à savoir la Balise EPIRB qui va permettre à la fois une identification immédiate du navire ainsi que le calcul de la position.

 

Les balises de détresse EPIRB

La balise EPIRB (Emergency Position Indicating Radio Beacon). Cette balise fixe est rattachée à un seul bateau et codée avec le numéro MMSI de celui-ci. Elle contient tous les renseignements liés à l’immatriculation du navire tels que son nom ou les numéros à contacter en cas d’urgence. C’est la seule balise reconnue par le SMDSM (Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer). Robuste, elle possède une autonomie de 48 heures et flotte à la surface de l’eau.

La balise de détresse pour bateau EPIRB se déclenche automatiquement en cas d’immersion du bateau à 3 m de la surface. Elle peut également être activée manuellement. Elle émet un signal de détresse sur la fréquence 406,0 MHz. Relayé par les satellites du réseau Cospas-Sarsat puis transmis à une station terrestre, il permet de reconnaître le bateau et d’alerter les services de recherche avec un temps moyen de 45 minutes.

La balise de détresse EIPRB émet également des signaux sur la fréquence 121,5 MHz utiles pour la phase d’approche des secours. Certains modèles sont munis d’un GPS interne. Il permet de proposer une meilleure précision sur la position du navire.

 

Les balises de détresse PLB

La balise PLB (Personal Location Beacon) est une balise personnelle. Elle est portée par chaque équipier du bateau. Comme la balise EPIRB, elle fonctionne avec les fréquences 406,0 MHz et 121,5 MHz. Elles sont proposées avec et sans GPS. Sa petite taille lui permet de se loger dans une poche ou de se fixer sur le gilet de sauvetage. En revanche, la durée de sa batterie est limitée à 24 heures maximum contre 48 heures pour une balise EPIRB.

La balise de détresse PLB bénéficie également des services du réseau Cospas-Sarsat. Grâce à son code, vous pouvez vous enregistrer sur le Registre Français des Balises de Détresse. En cas de déclenchement des signaux de détresse, vous serez reconnu quel que soit le bateau sur lequel vous vous trouvez. Avec certains modèles de balise PLB, il est possible de coder le numéro MMSI du bateau. La balise ne fonctionne alors que lorsque vous vous trouvez sur ce navire.

 

Les balises de détresse SPOT

SPOT (Satellite Personal Tracker) est une balise de détresse munie d’une puce GPS et d’une antenne. Elle permet de réaliser une localisation satellite GPS et de transmettre la position de la personne à un serveur en utilisant le réseau de satellites Globalstar. Ce système américain dispose de plusieurs fonctionnalités

  • envoi d’un signal de détresse à des destinataires préenregistrés et au centre recherche et de secours GEOS ;

  • envoi à des contacts prédéfinis un email personnalisé ;

  • génération d’une carte indiquant votre position.

La balise SPOT fonctionne lorsque vous êtes dans un espace dégagé. Le signal est transmis à un intervalle prédéfini. L’arrêt des émissions se fait manuellement ou lorsque la batterie est vide.

 

Balise de détresse ais et MOB

 

La spécificité des balises de détresse MOB

Les balises MOB (Man Over Board) sont de plus en plus indispensables lors des sorties en bateau. Elles permettent de localiser un homme à la mer afin de faciliter son sauvetage. Les balises MOB fonctionnent sur plusieurs systèmes.

Le système IAS (Automatic identification system). La balise se déclenche lorsque le porteur passe par-dessus bord. Les navires évolués dans un rayon de 4 miles et équipés du système IAS reçoivent le signal.

Une combinaison des réseaux GPS et VHF. En cas de chute, les porteurs de balise sont repérés dans un rayon de 4 km. D’autres éléments comme le cap ou la distance sont également transmis pour faciliter la récupération des personnes.

Le système NKE. En cas de chute, le pilote du système NKE peut déclencher l’alarme et positionner le bateau face au vent pour le stopper.

 

 

NE PAS CONFONDRE: Cospas-Sarsat : système mondial fournissant, à l’aide de satellites, des informations d’alerte et de localisation en vue d’opérations de recherche et de sauvetage. Ce système reçoit l’ensemble des signaux émettant sur la fréquence 406 MHz. Attention : ne pas confondre le système de balise de détresse COSPAS SARSAT avec les balises AIS (Automatic Identification System) ou bien le système de repérage d’homme à la mer « Man Overboard » (MOB) dont la portée est limitée à environ 5 milles pour les plus performants. MMSI : série de neuf chiffres attribuée à un navire qui représente son identité unique (Un MMSI = un Navire). Cela veut dire que l’ensemble des équipements à bord programmés MMSI devront être codés à l’aide du même MMSI (VHF marine, Balise de détresse, AIS, etc.). Aussi, le numéro MMSI attribué à un navire ne peut être attribué à un équipement d’un autre navire. A quoi sert le numéro MMSI ? Cette identifiant va servir aux centres de secours qui, en cas d’alerte, retrouveront rapidement des informations telles que le nom du navire, les contacts à terre à appeler en cas d’urgence et d'autres informations. 

 

Balises de détresse : les critères pour choisir

Les balises de détresses font partie des équipements permettant d’assurer la sécurité des passagers et équipiers à bord. Il est cependant à signaler qu’une balise EIPRB est obligatoire lorsque vous naviguez à plus de 60 miles des côtes. Choisissez votre balise de détresse pour bateau selon vos habitudes de navigation. Plusieurs critères sont à prendre en compte pour choisir votre équipement de sécurité :

  • le mode de déclenchement automatique ou manuel ;

  • balise avec ou sans GPS ;

  • l’autonomie de la balise de détresse ;

  • la technologie EIPRB, AIS ou encore PLB ;

  • balise fixe ou personnelle.

Pour renforcer la sécurité à bord, rien ne vous empêche de combiner plusieurs types de balises de détresse, par exemple, une balise fixe EIPRB et une balise MOB pour chaque équipier.

 

Balise MOB Professionnel

 

Conseils pour s’équiper

Avant de faire votre choix, veillez à bien suivre la série de conseils suivants :

Les balises de détresse PLB ne peuvent pas être codées avec un numéro MMSI (hormis certains modèles*) et n’ont pas le même niveau d’exigence de résistance en milieu marin que les balises EPIRB. Il serait donc conseillé d’opter pour une balise de détresse EPIRB.

Assurez-vous que votre balise émet sur la fréquence 406 MHz. En effet, les signaux émis sur la fréquence 121,5 MHz ne sont plus traités par COSPAS-SARSAT.

Le couplage avec un GPS constitue une sécurité supplémentaire. Permettant non seulement de localiser plus précisément le navire, il va réduire aussi de manière considérable le délai nécessaire pour localiser la balise de détresse, en transmettant une position codée qui sera relayée en quelques minutes aux centres en charge de la recherche et du sauvetage.

Les Balises EPIRB doivent être absolument codées par un MMSI. Par défaut, ces balises de détresse ont un numéro de série qui n’est pas identifiable, donc inefficace en cas de détresse. Rapprochez-vous de notre vendeur Nootica habilité à fournir et installer les numéros MMSI sur les balises de détresse.

Vous avez maintenant toutes les informations pour choisir votre balise de détresse. Pour tout autre conseil ou information, n’hésitez pas à vous tourner vers notre vendeur spécialisé en électronique.

*Modèles de balises de détresse PLB programmables en MMSI : Ocean Signal RescueMe, SafelinkPro, Mc Murdo Max-G, GME MT410G.

Plus d'informations sur le numéro MMSI : https://registre406.cnes.fr/sarsatweb/do/login.

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