L'île de plastique : le projet avance à grands pas !

L'île de plastique : le projet avance à grands pas !
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L'île de plastique : le projet avance à grands pas !
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Surnommé le « 7ème continent de plastique », l’Océan Pacifique va accueillir la première île entièrement construite à partir des déchets plastiques.

Une mer turquoise, des cocotiers, etc. telles sont les images qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on évoque le Pacifique. Mais savez-vous que cette océan si paradisiaque soit-il est également le plus pollué au monde? « Soupe plastique », « vortex de déchets » ou encore « grande poubelle de l’océan » les sobriquets ne manquent pas lorsqu’il s’agit de parler des masses d’ordures qui inondent l’Océan Pacifique. Pour parer aux effets désastreux que l’activité humaine produit sur son écosystème et notamment le rejet de matières plastiques, un projet de construction d’une île exclusivement bâtit à partir de déchets a vu le jour.

Cette idée a pour origine un architecte hollandais de l'agende WHIM, Ramon Knoester, qui imaginait une manière de réutiliser les milliers de tonnes de plastique qui envahissent les océans. Une île de plastique, ok. Mais son idée ne s’arrête pas là : en effet, il veut également rendre cette île habitable ! « Pourquoi ne pas nettoyer la mer et créer un nouvel habitat en même temps ? Rien ne serait gaspillé, pas même les déchets », explique-t-il.

Située dans le Pacifique nord, l’île imaginée par Ramon Knoester serait constituée uniquement de plastique et devrait avoir une superficie de 10 000 km2 , soit la taille de l’île d’Hawaï. Afin de récupérer ces déchets, des « containers adaptés pour l’occasion » seraient acheminés.

Un îlot test à Rotterdam

L’objectif de ce projet est l’autosuffisance. C’est pourquoi une partie de l’île sera consacrée à l’agriculture, tandis que la culture des algues est envisagée sur les côtes. L’électricité serait produite de son coté grâce à l’énergie marémotrice – créée par le mouvement des vagues - et maréthermique - produite en exploitant la différence de température entre le fond de la mer et sa surface.

Afin de déterminer la faisabilité et la viabilité de ce projet, un îlot test de 10km2 basé à Rotterdam, à l’embouchure de la Meuse, devrait voir le jour dès cette année et sera bâtit à partir de plastiques collectés dans le lit de la rivière.

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